Alors de quoi ça cause ?
Ce que nous dit le quatrième de couverture :
Moi c’est Linda. Avant que ma vie ne décide de tourner à l’absurde elle se résumait à deux choses : le boulot et ma jument et je dois dire que ça me convenait plutôt bien. Et puis c’est arrivé, et puis lui aussi a débarqué, et tout ce qui avait du sens a cessé d’en avoir...
Bon déjà, on sait que ça va vraisemblablement raconter la vie d'une certaine Linda, que sa vie n'est pas bien palpitante pour qu'elle se résume à son boulot et son cheval, et qu'en plus ça va virer à l'absurde... Et bien ça, promet d'être d'une platitude à toute épreuve.
(Baille, va boire un café et revient)
Ah, mais apparemment il va se passer un truc, et puis il y a "lui" aussi qui va faire son apparition et ça va perturber la face de son monde à elle. Tout compte fait, on va peut-être rester, il devrait se passer des choses.
Mais encore ?
Ah, vous êtes de ces personnes qui ont besoin d'être convaincues ? Je vois. Alors je vais vous en dire un peu plus.
C’est la rencontre, la confrontation de deux vies, deux personnes écorchées par leur passé qui vont essayer de s’apprivoiser et de se prouver que le plus beau est à venir.
Sans trop d’eau de rose, avec des imperfections, des trahisons, des idées noires, avec de la sensualité aussi parce que ce sont deux personnes comme vous et moi.
Sur fond de côte océane et de chevaux pour le cadre, des questionnements sur la valeur des épreuves du passé, sur la recherche du bonheur.
Un texte à la première personne du point de vue de la jeune femme pas toujours très objectif comme point de vue faut l’avouer où la petite voix viendra mettre son grain de sel régulièrement parce que sinon c’est pas drôle.
Et ?
Je ne promets pas qu'il plaise à tout le monde. C'est une histoire qui peut déranger, qui est aussi abrupte que la vie dans certains passages, sans complaisance. Pas de vrai prince charmant, mais peut-être une bonne flopée de démons, pas de bénédiction mais peut-être son contraire... Généralement, on adore complètement ou on déteste, très rare sont ceux qui sont restés de marbre en le lisant.
Pour le côté "équestre" ? Promis j'ai évité de trop en mettre, mais... l'histoire se déroule dans ce milieu là, il ne pouvait pas ne pas y en avoir. Ceux qui n'aiment pas ce monde arriveront quand même peut-être à se contenter du fil de l'histoire et à faire abstraction des équidés... mais ça serait quand même dommage de s'en priver !
Pour qui ?
Déjà on élimine les petits n'enfants et les plus grands zenfants... Les démons et les malédictions, ils ont bien le temps d'y venir, et puis c'est une histoire "de grands".
Plutôt hommes, plutôt femmes ? Alors loin des clichés, il est clair que nous ne sommes pas dans un précis de maçonnerie (qui peut ne pas intéresser certains hommes et intéresser certaines femmes), et nous ne sommes pas non plus dans le roman gentillet à l'eau de rose pour la ménagère de plus de 50 ans On a dit pas de clichés ! (Désolée). Donc messieurs, vous pourrez subtiliser "L'histoire qui ne dit pas son nom" à votre chère et tendre, sous prétexte de vouloir vous informer sur le comment organiser un dîner presque parfait (voir page 50) ou encore sur la façon détournée de faire passer une information en situation de crise (voir page 74), bref vous trouverez bien une excuse. Mesdames, je ne vais pas avoir beaucoup plus d'arguments à avancer.
Dernière précision, je ne fournis pas les mouchoirs, mais je peux vous dédicacer votre paquet sans problème.
PS : pour ceux qui n'auraient pas compris, je n'aime pas me prendre au sérieux.
