mercredi 1 avril 2015

[Concours clos] Concours ! Gagnez un exemplaire dédicacé !

Aujourd'hui et jusqu'au 09 avril 2015, vous pouvez tenter votre chance pour gagner un exemplaire dédicacé de L'histoire qui ne dit pas son nom !

Le concours est organisé par Livresse, chroniqueuse littéraire. N'hésitez pas à parcourir son blog, il y a de superbes découvertes, y compris dans les autres entrées du concours !

Pour participer, il faut ce rendre sur son blog, à cette adresse et remplir le formulaire.

A gagner : un exemplaire dédicacé et un tirage papier de deux illustrations.


jeudi 12 mars 2015

La petite fille qui rêvait de devenir une grande cavalière...


Itinéraire d'une enfant pas sage


Dans ma vie, j'ai déjà fait des choses incroyables. J'ai eu, à une certaine période de ma vie, une verve et un culot insolent qui m'ont ouvert des opportunités improbables. J'ai réalisé des rêves que je n'avais même pas encore formulés.

Piloter un ULM, faire de la voltige aérienne, descendre un barrage hydroélectrique en rappel, conduire un énorme tracteur, voir une éclipse totale de Soleil, donner des conférences d'astrophysique, remporter des prix artistiques...


Bref, un début de vie bien rempli. Et puis, la verve s'est calmée et le culot a disparu avec la personne qui avait su insuffler en moi cette confiance sans faille.


Un rêve réalisé depuis peu : celui d'écrire un livre et de le voir édité.


Il me reste pas mal de rêves en réserve, mais il y en a un qui me glisse régulièrement entre les mains. Mais les rêves qui nous échappent sont ceux qui nous font avancer, semble-t-il...


Rêve de centaure


Il y a des « passions » qui nous tiennent quelques années, puis on a fait le tour du sujet et l'on s'en éloigne... les chevaux, ça ne m'est jamais passé.


D'aussi loin que je m'en souvienne, ça remonte à toute petite. Ma première promenade à cheval, je l'ai faite au cirque de Gavarnie dans les Pyrénées, j'avais 3 ans et il paraît que je ne voulais plus descendre. J'ai attrapé le virus et il ne m'a plus quittée.


Quand mes amies voulaient faire de la danse ou de la gymnastique, moi je voulais faire du poney.


Mon rêve était de devenir un de ces grands cavaliers que je regardais avec plaisir et envie sur les magazines et sur les vidéos des compétitions que ma grand-mère m'enregistrait sur le câble.


Quand j'ai commencé l'équitation à 6 ans, tout se passait pour le mieux : j'apprenais vite et bien, j'avais un bon feeling avec les poneys. Pour raisons familiales, j'ai dû attendre d'avoir 13 ans pour retrouver mon centre équestre et cette fois-ci les chevaux. Encore une fois, la progression était là. J'étais curieuse et appliquée, ma « carrière » de cavalière était bien engagée. J'ai alors décidé de poursuivre mes études dans un lycée agricole pour embrasser une filière de production animale avec option « cheval », je voulais monter un élevage, je m'intéressais beaucoup à la génétique. Quelques quiproquos plus tard, me voici en filière environnementale, mais avec un centre équestre au sein même du lycée. Les choses ont alors commencé à se gâter. La progression n'était plus là, malgré les 3 h d'équitation par semaine.


Ne pas progresser au même rythme que les autres cavaliers de ma reprise m'a toujours beaucoup frustrée. Pourtant j'y mettais du cœur et je me suis intéressée très tôt à la technique, à la biomécanique et l'éthologie alors qu'on en parlait encore à peine. Je voulais être imbattable sur la théorie, connaître les chevaux pour les comprendre. Nous étions un groupe dynamique de cavaliers dans ma classe, avec un esprit de compétition acéré, et je cherchais tous azimuts des méthodes pour m'améliorer, mais sans résultats. Le constat était là : trop raide à cheval, pas suffisamment d'indépendance des aides et une conception de l'assiette trop « personnelle », qui si elle me permet de tenir à cheval dans à peu près toutes les situations ne fait pas de moi une virtuose... Pourtant, j'ai mangé sans broncher des heures et des heures de mise en selle et de poussière dans le manège. Bref, j'ai fini par me résigner à avoir un seul objectif : ne pas gêner ma monture. Après plusieurs crises douloureuses, un médecin m'a interdit de monter à cheval à cause d'une hanche instable : j'ai tout arrêté, la mort dans l'âme, et j'ai laissé mes études s'éloigner des chevaux.


Mais j'avais ça dans le sang, je bouillais intérieurement dès que je voyais un cheval dans un pré, je ne pouvais plus regarder d'équitation à la télévision... C'était infernal, il fallait que j'aie de nouveau des contacts avec les chevaux !


J'ai donc repris épisodiquement après plusieurs années d'interruption, en club, en promenades sur des sites touristiques. Mais ce n'était pas ce que je cherchais. Je voulais du contact, pouvoir rester des heures avec les chevaux, les observer.


J'ai trouvé ma première demi-pension, puis une autre. J'ai pris de l'expérience, j'ai géré des « drames » et de gros bobos de pré, je partais seule, je me sentais prête à passer à l'étape suivante. Et un beau jour, une occasion qui ne se présente pas deux fois, j'ai trouvé ma perle rare : Kely, une jument haflinger que l'on m'a confiée.


Quand le rêve vire au cauchemar


Après quelques mois à chercher la pension idéale, puis à organiser le transport, me voilà avec mon « presque cheval à moi ». Pleine de doutes : vais-je y arriver ? Et la question avait toute sa raison d'être : ma santé venait de me lâcher une nouvelle fois peu de temps avant... un avertissement dont je ne voulais pas tenir compte. Le répit fut de courte durée, et ce fût le « drame ». Non seulement je ne progressais plus, mais je régressais. J'ai perdu confiance en moi, et mes relations avec les chevaux se sont détériorées, surtout avec ma jument. Je n'allais pas bien : elle était infernale. Je n'en faisais plus rien, même la panser devenait dangereux. C'était l'incompréhension. La personne qui s'occupait d'elle chaque jour n'avait aucun problème avec elle. Ce qui était d'autant plus frustrant : je devais vraiment être nulle pour arriver à un résultat pareil.


J'étais arrivée à un stade où je songeais même à me séparer d'elle et à laisser définitivement l'équitation derrière moi, car visiblement je n'étais pas taillée pour ça.


Une grosse remise en question, douloureuse. J'avais construit tant de rêves autour des chevaux, tant respiré et vécu cheval, que j'avais l'impression qu'une partie de ma vie n'avais plus aucun sens. Je venais de réaliser le rêve ultime après des années d'attente : celui d'avoir l'entière responsabilité d'un cheval, et je n'étais absolument pas à la hauteur, je n'y prenais aucun plaisir, j'étais en pleins doutes.


Ironie du sort, mon livre a choisi ce moment-là pour trouver éditeur et être édité ! Autant dire que l'esprit n'était pas à la promotion, d'autant plus qu'il fallait invariablement parler de ce dont je n'avais pas envie de parler : de cheval !



Le bout du tunnel


Je savais ma jument entre de bonnes mains dans sa pension, j'ai pris du recul et j'ai pris le temps de m'occuper des problèmes de santé qui me collaient à la peau depuis si longtemps. Et c'est alors que j'ai su que je n'étais pas une mauvaise cavalière. Ce fut un immense soulagement.


Ma stagnation puis ma régression étaient dues à une maladie qui me prive de ma proprioception. Je ne sens pas bien, voire pas du tout, mes jambes et le reste de mon corps, ce qui n'aide pas quand on est à cheval.


Ça ne m'a pas consolée, car si je sais que je ne serais jamais la cavalière que j'aurais aimé être avec seulement des coups de pied aux fesses, je sais qu'il ne me manque pas grand chose pour y parvenir.


Le rêve se poursuit


J'aimerais devenir cette « grande » cavalière. Bon à quelques détails près, j'y suis presque... Du matériel adapté, une monture adaptée, une structure et un coach, et c'est parti !


Bon, c'est vrai, ce sont plutôt de très gros détails.

Mais en rêve, tout est permis, et parfois les opportunités frappent à votre porte !



Petit souvenir de 2nd, j'avais des potes sympas quand même !



dimanche 25 janvier 2015

Quand écrire est un peu plus compliqué que ça...

Écrire, poser des lettres comme au Scrabble, mettre des mots les uns après les autres, faire des phrases, des paragraphes... une histoire qui ait du sens. Rien de bien « compliqué », le plus difficile étant de sortir une histoire originale, qui fasse circuler les émotions.

On dira que pour la partie la plus difficile, je me débrouille plutôt bien. Les émotions j'ai appris à les libérer, que ce soit avec des mots ou des images.

Non, le plus difficile c'est d'aligner ces fichues lettres et ces mots.

Le plus difficile c'est de parfois chercher pendant de longues minutes ce mot dont je peux réciter la définition avec une grande finesse...

Pas tant difficile que frustrant, frustrant de se sentir limitée par les « moyens » quand l'imagination est gigantesque.

Le plus frustrant, c'est d'écrire quand le cerveau s'emmêle les pinceaux. Quand il fait n'importe quoi. Ça arrive à tout le monde me direz vous, avec la fatigue ou le stress... Oui, peut-être... Sauf que chez moi, c'est tout le temps, c'est à l'écrit, c'est à l'oral... Ça porte un nom, dans mon cas on a appelé ça de la paraphasie (à l'oral) et de la paragraphie (à l'écrit). Ma maladie provoque ce joyeux bazar. Vous, lecteurs, vous ne voyez rien, car je me relis et j'essaie de nettoyer toutes ces coquilles et autres « non-sens ». Quand je parle c'est déjà plus pénible, car on ne peut pas revenir en arrière... avec un peu de chance, vous n'y entendrez rien, car je ne vais pas relever l'énormité que j'ai dite et je vais poursuivre... généralement lorsqu'on écoute quelqu'un parler, on fait sens avec la globalité de la phrase, si un mot est changé par un autre, ou deux syllabes inversées... ça passe.

Dans ces joyeusetés, par période, j'ai aussi beaucoup de mal à planifier et à organiser les idées sur le long terme. C'est le cas en ce moment, donc je n'écris pas ou peu. Mon histoire en cours est déjà bien avancée, et je n'ai plus la globalité en tête pour me permettre de poursuivre. Ça reviendra.

Comme je suis de nature têtue, entêtée ou persévérante (je vous laisse apprécier les nuances de ces trois adjectifs), je n'arrêterai pas d'écrire. Si j'arrête, c'est le début de la fin.

Ouais, mais tu viens de dire que tu n'écrivais plus...

J'écris tous les jours, dans le cadre de mon nouveau métier, et ça me demande des ressources considérables pour contrôler le « bazar » et pour me familiariser avec cette nouvelle façon d'écrire, pour intégrer les « contraintes » liées à ma production. Du coup, quand je suis chez moi, les ressources sont épuisées, je passe en mode régénération...

Cependant, comme j'aime sentir mon cerveau travailler, à défaut d'écrire je continue de lui faire faire de la gymnastique. Je m'initie à une nouvelle langue... ça met en route de nombreux processus d'apprentissage, ça crée de nouvelles façons de pensée, de nouvelles interactions mentales... Et ça me permet de trouver des parades et des stratégies pour pallier mes difficultés.

Voilà, je ne serai jamais un écrivain prolifique, il faudra se faire à l'idée (et c'est peut-être mieux comme ça).

jeudi 8 janvier 2015

Pourquoi je suis Charlie


Je suis écrivain... Je suis artiste...

Je suis armée d'un stylo, de crayons, d'un clavier, d'un stylet, je publie, je communique.

Je dénonce aussi. Je fustige les lâches qui violent dans l'ombre, ils ne me font pas peur, je leur ai survécu.

Hier, la liberté d'expression a été attaquée. Aujourd'hui, plus que jamais, je veux prendre mes armes et hurler ma liberté.

Je n'ai pas l'intention de m'arrêter.








jeudi 1 janvier 2015

Une nouvelle année !

2014 se termine.

Un livre qui prend vie... des rencontres, des échanges.

Je vous donne rdv dans cette nouvelle année. Merci de votre soutien, de vos lectures, de vos petits mots.

dimanche 21 septembre 2014

Un petit pas...

Depuis le temps que j'attendais ça, ce n'est rien, juste un contact, mais quand même. Comme on dit : toutes les grandes expéditions ont commencé par un premier pas.

Livre qui sera envoyé sous peu à l'un des plus grands magazines équestres d'Europe... Ça ne donnera peut-être rien, mais tous les gagnants ont tenté leur chance. Alors avec un brin d'insolence, ma chance, je la tente, et après, qui vivra verra.

La suite dans quelques mois, ou pas.



mercredi 9 juillet 2014

Ce jour où j'ai vendu plus de livre que Musso et Lévy réunis...

Samedi 28 juin 2014...

Première séance de dédicaces du jeune auteur que je suis.

Caprice de calendrier, nous sommes le premier samedi des soldes. Ça tombe bien, j'ai rendez-vous au Forum Mirose, librairie et même plus, de la rue piétonne et marchande de Roanne (42). Ça tombe bien, c'est la grande braderie du Forum. Le soleil n'est pas franchement au rendez-vous : une bonne journée pour faire les boutiques.

Me voilà donc arrivée, un peu en avance. J'aperçois en arrivant une belle pancarte dans la rue qui me fait honneur. Tous les indicateurs sont au vert. Je ne m'attends pas à des miracles mais j'ai quand même bon espoir.


Aurélie Roy - Dédicaces Forum Mirose


Une fois les escaliers montés, la table des auteurs nous attend, une autre jeune auteur et moi juste à l'entrée du Forum. Nous sommes dans le coin "littérature", à ma gauche, les livres de Musso et Lévy trônent sur les étagères.

L'après-midi a donc commencé, les gens vont et viennent. Ils ont du mal à venir spontanément discuter avec nous, mais cependant la couverture du livre va attirer une dame très sympathique avec qui nous avons échangé quelques mots. C'est une passionnée de chevaux, je lui garantis qu'ils sont bien présents dans l'histoire.

Ma collègue d'un après-midi a plus de visite que moi, ses connaissances se relaient, ça discute. Les miennes sont loin et je pressens déjà que je ne verrai pas une tête connue dans les heures qui viendront. Ce n'est pas grave, il y a déjà une grosse trentaine de livres dédicacés qui font leur vie chez leur lecteur.

Et puis le temps a alors décidé de faire des siennes... Tout d'un coup nous entendons des cris, puis un bruit de caillassage qui n'a strictement rien à faire là, les gens s'engouffrent dans le Forum, puis s'agglutinent en haut des escaliers devant notre table : une averse de grêle vient de sonner la fin des emplettes. De notre place, je vois de suite que ce n'est pas juste une petite averse de petite grêle. Non, non, des grêlons de bonne taille. Les géraniums n'ont pas aimé... Ma voiture non plus d'ailleurs.

Orage de grêle Roanne 28/06/14

L'orage a fait fuir les acheteurs. Lorsque l'orage s'est calmé, le forum s'est peu à peu vidé. Une dernière personne est venue discuter avec moi, interpellée une nouvelle fois par la couverture. Sa fille adore les chevaux, mais je lui déconseille l'achat, sa fille devra attendre 5/6 ans avant de plonger dans mon roman.

L'heure de la fermeture approchant, je suis allée flâner dans le Forum à la recherche d'un livre ou deux. Musso et Lévy n'ont rien vendu cet après-midi dans cette librairie. J'ai dédicacé un livre.

Moralité : même les grands auteurs ne vendent pas 10 livres par jour en dehors des actions de communication et en dehors des fêtes. C'est rassurant ! (Pour moi bien entendu) La différence, ils sont partout et à chaque sortie leur livre est vendu avant d'avoir été lu... Pour nous autres, jeunes écrivains, il nous manque la visibilité.

Je suis retournée une semaine après chercher le livre que j'avais commandé, et j'ai vu mon roman dans son "milieu naturel".

L'histoire qui ne dit pas son nom - Aurélie Roy